RAPPORT DE LA TABLE-RONDE DE LA COMMNUCATION ENVIRONNEMENTALE SUR LA GESTION DES DECHETS ELECTRONIQUES, ELECTRIQUES ET INFORMATIQUES EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO. DEFIS ET ENJEUX POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE
DU MERCREDI 24 AU VENDREDI 26 MAI 2023
Excellences,
Monsieur l’Abbé Recteur de l’UCC, ici Représenté,
Monsieur l’Abbé Doyen de la FCS,
Messieurs les Professeurs,
Messieurs les CT et Assistants,
Camarades Etudiantes et étudiants,
Distingués invités,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs.
La Faculté des Communications Sociales de l’Université Catholique du Congo a organisé du 24 au 26 mai 2023 sa Ve Table-ronde de la Communication environnementale sous le thème : « La gestion des déchets électroniques, électriques et informatiques en RDC. Défis et enjeux pour un développement durable ». Cette table-ronde s’organise dans le cadre des activités des 30 ans d’existence de la Faculté des Communications Sociales et s’est fixée comme objectif de réfléchir sur le mode de gestion des déchets électroniques, électriques et informatiques afin de contribuer à la réduction de leur production en République Démocratique du Congo. Dans cette optique, les parties prenantes à la communication environnementale étaient invitées à participer à l’élaboration de nouvelles stratégies de gestion des déchets électroniques, électriques et informatiques en milieux urbains. Elles devraient contribuer à la gestion responsable et durable des DEEI afin de guérir la société actuelle de ses comportements non écologiques, échanger d’expériences dans la gestion des DEEI en RDC, faire prendre conscience du caractère dangereux des DEEI et la nécessité de leur gestion durable dans la société, examiner l’approche de la mise en œuvre de l’économie circulaire, en vue de favoriser le cycle de vie des équipements électroniques, électriques et informatiques et de mettre en place une méthodologie d’évaluation des impacts environnementaux des TIC.
Les principaux axes qui meublent l’architecture de ce rapport et qui résument au mieux les conférences, débats et ateliers sont les suivants :
- Le caractère dangereux des DEEI ;
- Les TIC et Environnement ;
- DEEI, santé humaine et environnement ;
- Droit de l’environnement et règlementation des DEEI ;
- Communication publique et DEEI ;
- Les DEEI et leur recyclage.
La cérémonie a débuté par les allocutions protocolaires notamment, par le mot du Doyen de la Faculté de Communications Sociales de l’Université Catholique du Congo (UCC), celui du Recteur de l’UCC représenté par le Doyen de la Faculté de Communications Sociales de l’UCC et la présentation de la table-ronde par son initiateur, le Professeur Hilaire MBIYE LUMBALA.
Le Professeur Abbé Paul NZINGA, Doyen de la FCS de l’UCC, a, dans son allocution, remercié toutes les parties prenantes à ces assises et a montré l’importance de cette table-ronde en cette période de grave crise environnementale favorisée par la montée fulgurante et exponentielle du numérique.
Dans son mot de bienvenue lu par le Doyen de la Faculté de Communications sociales, le Recteur de l’UCC, le Professeur Abbé Léonard SANTEDI a aussi exprimé de vive voix, sa profonde et sincère gratitude au Doyen de la FCS, à l’initiateur de la Table-ronde, aux Professeurs et Assistants et aux étudiantes et étudiants de la Faculté des Communications Sociales pour les efforts consentis dans la mise en œuvre de cette table-ronde de la communication environnementale. Il a ensuite, salué la présence des autorités politico-administratives à ces assises. Pour lui, l’organisation de cette cinquième Table-ronde de la communication environnementale offre une belle opportunité de penser l’avenir et le développement durable, d’ébaucher de nouveaux plans pour les générations futures, d’entrebâiller des portes sur des nouveaux projets, de crayonner des perspectives à venir ou de silhouetter des paysages dans le lointain.
Par ailleurs, le Professeur Hilaire MBIYE LUMBALA, a rappelé le contexte et un bref historique de la Table-ronde de la communication environnementale à la Faculté des Communications Sociales dont l’objectif était d’appeler les étudiants à être informés sur les enjeux de leur environnement immédiat, de convier les différents participants à des échanges d’informations riches et enrichissantes sur l’environnement, la nature, bref notre maison commune. C’est aux prises avec toutes les plaintes des participants que l’initiateur de la Table Ronde invitait les chercheurs, décideurs politiques, professionnels du métiers, étudiants et amis du savoir à proposer des stratégies éducatives pour les Congolais appelés désormais à devenir des écocitoyens. N’oublions pas qu’il a élaboré un décalogue environnemental pour l’écocitoyenneté.
Les interventions qui ont auréolé ces trois jours d’information et de sensibilisation scientifique ont été animées par des Professeurs et Assistants d’Universités ainsi que par des autorités politico-administratives.
De l’économie de toutes les interventions, il ressort que les différents orateurs sont unanimes sur le caractère dangereux des DEEI, complexe, composite et pluriels. En effet, abordant la question de la pollution numérique, l’Assistant M. Ben. EKAMBO a souligné que les appareils ou outils électriques, électroniques et informatiques polluent l’environnement avant qu’ils ne deviennent déchets et continuent à polluer comme étant déchets. Dans cette perspective, la cyberdépendance ou la cyberaddiction mises en surbrillance par le streaming, les objets connectés, les communications ininterrompues sur les réseaux sociaux contribuent à émettre d’importantes quantités de gaz à effet de serre. Donc, lutter contre la pollution c’est utiliser moins l’outil car, conclut-il, un monde hyperconnecté est un monde hyperpollué. Sur le deuxième axe, il y a lieu d’épingler l’intervention qui a porté sur les rapports entre les TIC et le développement durable. Développé par le Professeur Emérite Dominique MWEZE, elle a tourné autour de quatre points, à savoir : la clarification des concepts opératoires (TIC et développement durable), la complexité des champs heuristiques sur les TIC et développement durable, les enjeux économiques des TIC et développement durable ainsi que les pistes pour une politique des TIC tournée vers l’écologie. En définissant le TIC comme toute forme de technologie utilisée pour créer, stocker, traiter et exploiter des informations polymorphiques, l’intervenant a relevé trois domaines où se déploient les outils électriques, électroniques, optiques et mécaniques. Il s’agit de 1.l’audiovisuel, 2.les télécommunications et la télématique, et 3.l’informatique appliquée à divers domaines de la vie courante. Quant au concept de développement durable, l’auteur a relevé les trois objectifs qui lui sont associés : l’environnement, l’économie et le social. Le premier pôle concerne la production, la consommation et l’échange des biens de manière responsable. L’orateur a apprécié le fait que la Thaïlande a ajouté à sa définition du développement durable, développement économique, environnemental, politique, la technologie et les connaissances ainsi que l’équilibre mental et spirituel. Pour le Pr. Emérite D. Mweze, la complexité des champs heuristiques sur les TIC et le développement durable se déploie sur 21 champs de recherche qui existent depuis au moins 20 ans. Nous pouvons citer entre autres le volet épistémologique, la querelle scientifiques, la revue de la littérature, les études de principes du développement durable, les enjeux économique et financiers en rapport avec les développement durable, l’impact sanitaire direct et indirect des TIC, l’étude des couches artificielles, le cadre juridique, l’écoéducation, l’éducation à l’environnement, la doctrine religieuse et environnement, l’éthique et l’environnement. La troisième partie de son intervention concernait les enjeux économiques des TIC. Il a catégorisé les produits concernés avec un accent particulier sur les semi-conducteurs et les condensateurs électrolytiques en montrant l’impact que ces composants ont sur la santé humaine. Dans le quatrième et dernier point, il a proposé une politique environnementale tournée vers l’écologie. Il préconise la mise sur pied d’un réseau de partage de ressources et des contenus écologiques au niveau de l’enseignement. Il propose aussi qu’on s’inspire des projets Schoolnet implanté dans neuf pays africains depuis 1997. Il souhaite encore que dans la conception et l’implémentation de ce projet pédagogique l’on tienne compte de 18 précautions.
En rapport avec le troisième axe centré sur DEEI, santé humaine et environnement, il y a eu des conférences comme celles qui ont porté sur « les DEEI, ces tueurs sournois » prononcée par l’assistant de la Professeure Céline Sikulisimwa (UNIKIN) et celle prononcée par Pr. LUKOMBO (UPN) sur « l’impact des DEEI sur l’agriculture ». Les intervenants ont tour à tour relevé les dangers que provoquent les DEEI sur la santé humaine. En effet, un environnement très pollué donne visa à un cortège de maladies par nature diverses et diversifiées comme le cancer, la dépression, les maladies mentales avancées, des troubles pulmonaires, l’insuffisance rénale, la cardiopathie auxquels l’homme est davantage exposé à cause des produits agricoles infectés dont toute la chaîne est également contaminée. Certaines de ces maladies dérivent des appareils à tubes cathodiques que nous utilisons et qui possèdent une dose létale de mercure de 150 mg pour un adulte. L’étude des impacts des DEEEI sur l’environnement et la santé a été développé par l’Assistante esther Cinama. Elle a présenté un documentaire sur les enquêtes qu’elle a mené en collaboration avec le C.T. Jacques Munoka, auprès de quelques institutions universitaires et des vendeurs des déchets (bilokos). Il apparait que les institutions universitaires ne sont pas conscients des dangers que génère le stockage des vieux matériaux au sein de leurs laboratoires. Les réparateurs, tout en étant conscients des dangers, ne prennent aucune disposition pour protéger leur santé.
Ces riches communications ont balisé le chemin des interrogations majeures sur le droit de l’environnement et règlementation des DEEI qui ont à leur tour constitué la matrice du quatrième axe. A ce niveau, l’environnement est d’abord un problème de tous et reste transversal car, si le pouvoir central déploie des énergies sur la conception de la politique, un établissement du régime de collaboration veut que les entités décentralisées proposent des moyens d’application. Les conférences et échanges à ce niveau, dénoncent non pas l’absence de la loi, mais d’une codification. En effet, il y a un décalage criant entre le fait que les principes soient annoncés et qu’ils se retrouvent contredits par des arrêtés ministériels ou des décisions des gouverneurs de province. En plus du besoin d’harmonisation des vues au niveau des décideurs politiques, il appert utile de mettre en place des mécanismes rigoureux de collecte, de transport et de réutilisation des DEEI et la mise en place d’une instance étatique appropriée et spécialisée de statistiques sur les DEEI. Le cinquième axe Communication publique s’abreuve des acquis jusque-là développés sur le droit de l’environnement et la réglementation des DEEI. Les réflexions et les échanges incriminent le désintéressement de certains décideurs, professionnels, et organisations sur la question environnementale et plus précisément des DEEI. Malgré des efforts consentis dans la conception et la mise en place des politiques de communication publique sur la gestion des DEEI, elle n’est pas connue par le grand public. Au niveau des entités territoriales décentralisées, de nombreuses contraintes entravent l’application des décisions politiques. Toutefois, le principe de pollueur-payeur semble être difficile à être appliqué car la plupart de ceux qui produisent les déchets ne sont pas producteurs, mais héritent des outils et équipements de la part des pollueurs.
Pour ce faire, l’Assistant Abbé Germain Mulaj de l’UCC a présenté les stratégies de communication sur la gestion de DEEI qui doivent tourner autour du plaidoyer institutionnel, la formation relative aux équipements (EEEI) et DEEI, la sensibilisation, la médiatisation des informations environnementales liées aux EEEI, la vulgarisation des savoirs scientifiques qui restent encore inconnus du grand public exposé au danger des déchets électroniques, électriques et informatiques. Par ailleurs, l’innovation techno-pragmatique doit permettre de déboucher sur la création des entreprises de recyclage pour la valorisation des DEEI et la création d’emploi. Il faut donc impulser la créativité pour gérer les DEEI.
Le sixième axe a abordé la question des DEEI et leur recyclage. A cet effet, Deux conférences ont été prononcées. Il s’agit notamment de celle du Professeur Jean-Pierre MFUAMBA (UPN) sur l’industrie de l’environnement et l’impact de l’incinération sur la qualité de l’air, ainsi que celle de M. Joël KASONGA sur « La gestion des déchets électroniques, électriques et informatiques par les Fabricants : Cas de MicroConcept ». Pour le premier orateur, l’industrie de l’environnement ne nécessite pas un capital colossal pour démarrer, fait partie de la vie quotidienne. Elle connait un démarage timide et isolé. Elle contribue non seulement à l’augmentation du PNB mais aussi à l’assainessement des milieux. Ayant une rentabilité assurée, elle luttte contre le chômage en créant l’emploi pour toutes les catégories des citoyens. Ses secteurs d’activités sont multiples :
la collecte et le stockage des déchets, la sensibilisation à la gestion des déchets et à leur composition, la mise en place des standards, ….etc. Plusieurs opportunités s’offrent à cette économie verte. La conférence s’est appesantie sur l’incinération et ses effets nocifs sur l’environnement et la santé humaine. L’intervenant a proposé la mise en place d’une industrie de l’environnement qu’il voudrait voir naitre en RDC. Celle-ci désigne l’ensemble des acteurs dévoués aux activités de maintien, protection et conservation des milieux de vie atmosphérique, marin ou fluvial pour un développement durable. Elle doit veiller sur la qualité de l’air. Cette dernière est une nouvelle discipline à vulgariser de l’école primaire à l’université pour sauver l’humanité des catastrophes naturelles telles que les inondations des rivières et les zones basses, les événements climatiques extrêmes, la sécheresse, etc.
L’orateur a fait remarquer enfin que la loi sur la qualité de l’air et ses mesures d’applications peuvent générer 3 à 4 milliards de dollar par an. Une piste à explorer.
Dans son exposé, le délégué de Micro Concept, M. Joêl Kasonga a indiqué sa stratégie de recyclage des DEEI, basée sur la réutilisation, l’entretien, la refabrication et le recyclage qui comprend le traitement, la récupération et le retraitement des matériaux contenus dans les produits ou composants utilisés afin de remplacer les matériaux vierges dans la production de nouveaux produits. Pour qu’elle soit efficace, cette stratégie de recyclage doit se fonder sur le principe de « 3R » : la Réduction, la Réutilisation et le Recyclage des matières / énergie. Ce principe est à reconsidérer en 6 R (Repenser, Réduire, Remplacer, Recycler, Réutiliser, Réparer). Repenser en pensant à l’utilité du produit et de ses caractéristiques. Réduire l’énergie et les matériaux tout au long du cycle de vie du produit. Remplacer les substances nocives avec des alternatives plus respectueuses de l’environnement. Recycler en sélectionnant tous les matériaux qui peuvent être recyclés et construire un produit d’une manière qui peut être facilement démontée pour le recyclage. Réutiliser la conception des produits et des pièces. Réparer en faisant un produit facile à réparer au lieu de le remplacer.
A l’issue de cette cinquième table ronde, les intervenants et participants ont formulé des recommandations ci-après :
Aux pouvoirs publics
- Mettre en place les industries de transformation de déchets qui contribueront à la diminution du taux de chômage ;
- Aménager un cadre d’affaire pour la transformation des matières en mettant en place les zones d’isolages pour les entreprises ;
- Créer un cadre interministériel de gestion de DEEI en RDC ;
- Mettre en place des services étatiques de contrôle et de certification des EEEI et établir les tâches et responsabilités de chacun ;
- Renforcer la réglementation d’importation des DEEI ;
- Identifier tous les équipements des DEEI en entrée pour en connaître le tonnage exact en RDC ;
- Aménager un cadre d’affaires afin de permettre aux industries de recyclage de s’implanter ;
- Encourager la création des PME dans la mise en œuvre de l’identification, tri et transport des DEEI ;
- Tirer les conséquences juridiques des enquêtes commodo et incommodo pour l’obtention des autorisations de bâtir légalement qui se conforment aux normes environnementales ;
- Travailler à la mise en œuvre et à la création des industries de l’environnement en République Démocratique du Congo ;
- Créer une cellule de collecte, de tri et transports des DEEI en RDC ;
- Renforcer la collaboration entre les services techniques des secrétariats généraux des ministères et les cabinets afin de favoriser l’éclosion des compétences pour la résolution des problèmes environnementaux ;
- Identifier les entreprises et les grands consommateurs des équipements électroniques, électriques et informatiques qui sont pollueurs afin de mieux régenter les politiques de décisions ;
- Encadrer les mécanismes pouvant aider à détoxifier les déchets ;
- Créer des dépôts de stockage de DEEI et inviter des experts à faire des études d’impact sur les endroits où il ne faut pas créer des dépôts de DEEI pour éviter la contamination de la nappe phéatique ;
- Créer des mécanismes d’information et de sensibilisation sur la gestion des DEEI ( Ministère de l’encironnnement);
- Redynamiser et former la brigade environnementale afin de traquer les personnes qui ne respectent pas l’environnement ;
- Intensifier le travail d’harmonisation interministérielle afin d’éviter la querelle des compténces sur les questions liées à l’environnement ;
- Impliquer toutes les instances de socialisation ( écoles, églises, familles, hôpitaux) dans les initiatives de sensibilisation et de communication sur la collecte, le tri, le transport et la réutilisation des DEEI ;
- Evaluer les structures et initiatives antérieures sur la gestion des DEEI afin de mieux orienter des nouvelles politiques pour l’assainissement de notre environnement immédiat ;
- Prendre certaines mesures en amont pour éviter de gérer les risques et toutes les conséquences en aval.
Aux ONG
- Informer et sensibiliser la population sur les DEEI et leur impacts sur la santé et l’environnement ;
- Intégrer le loisir et le divertissement dans l’approche de médiation, de communication et d’éducation pour la gestion écocitoyenne des DEEI.
Aux partenaires de l’éducation et aux universités
- Vulgariser les connaissances de cette table ronde auprès des autorités politico-administratives et toutes les couches de la population ;
- Insérer les DEEI dans les programmes d’enseignement dans les écoles, universités et instituts supérieurs ;
- Créer des sous-systèmes pour discuter et échanger des connaissances et expériences dans la chaîne des DEEI ;
- Procéder à la formation de compétences spécialisées pour le recyclage des déchets DEEI ;
- Enseigner les questions environnementales à tous les degrés de la formation scolaire et académique en RDC ;
- Faire un plaidoyer auprès des institutions et décideurs politiques afin de capitaliser les acquis du présent colloque ;
- Concevoir des petits projets congolais des TIC à petite échelle ;
- Promouvoir l’usage des TIC pour les questions environnementales ;
- Vulgarsier les concepts des TIC ;
- Traduire en langues nationales les concepts liés à l’écologie et aux TIC ;
- Encourager l’enseignement et l’apprentissage par les TIC ;
Aux médias
- Proposer des programmes télé et radio sur la gestion des DEEI en RDC ;
- Décourager à travers des campagnes de sensibilisation les personnes qui ne respectent pas les textes réglementaires sur les DEEI.
A la population
- Réduire la dépendance aux outils technologiques ;
- S’abstenir de consommer des produits potagers contaminés ;
- Se laver les mains avant de manger ;
- Différencier les poubelles en fonction de types de déchets qu’elles contiennent ;
- Porter les gants et se laver les mains à chaque fois que l’on a été en contact avec des produits toxiques ;
- Eviter de consommer de l’argile communément appelé mabele qui peut être à la base des avortements et de nombreuses maladies.
Fait à Kinshasa, le 26 mai 2023
Prof. Célestin Katubadi Mputu,
Rapporteur Général
Avec le concours du Secrétariat Scientifique composé de :
Ass. Brunel Musinkete
Ass. Godefroid Binze
Ass. Albert Kalambayi
Ass. Esther Cinama Nkinzo
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