Excellences,
Honorables,
Monsieur le DG de l’Académie des beaux-arts,
1. Distingués invités à vos titres et qualités, Immense est le bonheur que j’éprouve et dense la joie que je ressens en ce moment où je prends la parole, au nom de l’Université Catholique du Congo (UCC) pour saluer la bravoure scientifique du Professeur Frédéric KINKANI et louer les mérites de sa récente publication dont le vernissage interviendra dans les minutes qui suivent. Avant tout, je voudrais m’acquitter d’un devoir noble, celui de vous exprimer notre profonde gratitude pour avoir répondu nombreux à l’invitation que l’Académie des beaux-arts et l’UCC vous ont conjointement adressée. Votre présence participative, ici et maintenant, est une preuve éloquente de la soif inassouvie que vous éprouvez pour les activités qui élèvent et ennoblissent l’homme, en l’occurrence ce festin de l’esprit
2. Qu’il me soit permis d’exprimer ma sincère gratitude envers le Comité de Gestion de l’Académie des beaux-arts qui n’a ménagé aucun effort pour organiser cette fête de l’esprit en vue de célébrer la science et d’honorer le savoir. Oui, le savoir mérite honneur et éloge. Et puisque nous vivons une époque où l’Avoir semble l’emporter sur le Savoir, notre jeunesse, avide de repères, a besoin d’un souffle nouveau qui lui redonne vie et suscite son envie pour un nouvel élan vers un nouvel horizon.
Auguste Assemblée,
3. Organiser le vernissage d’un ouvrage, est une occasion pour louer les mérites et encourager les bonnes initiatives de son Auteur. En ce jour particulier et très spécial où elle récolte les savoureux et délicieux fruits d’une recherche nourrie et fournie, menée par un de ses dignes fils, en la personne du Professeur Frédéric KINKANI,
4. l’Université Catholique du Congo se réjouit ; plus qu’une réjouissance, elle se sent honorée ; et mieux qu’un honneur, elle est fière de voir accroître, en son sein, le nombre des chercheurs qui ne se lassent pas de partager le fruit de leur savoir avec le monde scientifique. Oui, le savoir se partage et il est destiné à être partagé. Le bon sens, disait Descartes, est la chose du monde la mieux partagée.
5. C’est donc ici le lieu pour nous de rendre un hommage vivant, vibrant et vivifiant à ce jeune Auteur qui nous enrichis avec un éminent plaidoyer contre le géocentrisme culturel et politique occidental. En fait, si c’est par la saveur de ses fruits qu’un arbre se fait reconnaitre, le chercheur, c’est par la qualité et la scientificité de ses publications qu’il se fait reconnaitre et démarqué. Et cette démarcation, vous l’avez bien faite à travers l’ouvrage que vous proposez à notre lecture.
Monsieur Professeur Frédéric, Aborder courageusement, de nos jours, la problématique du géocentrisme culturel et politique occidental en fustigeant les théorisations du racisme présenté sous la casquette de l’humanisme, nécessite bien plus que l’intelligence. Par-dessus tout, il faut de l’audace. L’audace d’oser et de voguer en mer profonde en vue d’éveiller les Africains à une émancipation culturelle et intellectuelle. Et comme on peut s’en rendre compte à travers les lignes de ce bel ouvrage, l’Afrique est loin d’être sortie de l’auberge. Pour y parvenir, l’Afrique doit apprendre à croire en elle-même et à se libérer de la pollution mentale dans laquelle elle est endoctrinée depuis des siècles. Et pour ce faire, une analyse autocritique et une auto-psychanalyse s’imposent à tout Africain.
6. Sans me laisser emporter par la tentation de résumer ou de présenter cet ouvrage à la saveur intellectuelle si alléchante, je voudrais me limiter à réaliser, non sans le dire, que l’initiative que vous avez prise pour publier cet ouvrage entre déjà dans le cadre de l’autocritique et de l’auto-psychanalyse auxquelles vous nous invités à emboiter les pas. Bravo à vous et merci d’avoir osé.
7. Enfin, il ne me reste plus qu’à souhaiter à vous tous, auguste assemblée, une active et fructueuse participation à ce banquet scientifique. Bon vent et un plein succès à cette œuvre hautement scientifique du Professeur KINKANI.
Je vous remercie
Le Recteur de l’UCC
Prof. Abbé Léonard SANTEDI
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