Après la conférence-débat du Professeur Charles AHOTO de l’Université d’Ottawa (Canada) sur « Le juriste face à la pratique des modes alternatifs de règlement des conflits. Pour quels enjeux ? », conférence organisée en 2016 à l’UCC, ce vendredi 27 janvier 2017 de 11 h 13’ à 14 h 06’, dans la grande salle des lecteurs et chercheurs de la Bibliothèque de l’UCC (Site de LIMETE), la Faculté de Droit de l’UCC vient d’organiser, en partenariat avec le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, une conférence-débat sur la protection des réfugiés et des apatrides. Sous la modération scientifique du Professeur Toussaint Kwambamba Bala, Secrétaire académique de la Faculté de Droit, ladite conférence débat a connu sept moments forts. Dans son mot de circonstance, le Doyen de la Faculté de Droit de l’UCC, le Professeur Abbé Bruno Lutumba Komba, a d’abord planté le décor puis remercié tous les participants de leurs présences ainsi que salué avec beaucoup de bonheur le HCR pour son partenariat traditionnel avec l’UCC. Ensuite, il a rappelé les missions de l’UCC, de la Faculté de Droit et du HCR, tout en circonscrivant l’activité du jour. Enfin, le Doyen, comme dans ses habitudes, a pris soin d’élucider quelques notions fondamentales de droit. Dans un second temps, Monsieur Déo Bitakuya Kamanda, Administrateur National associé à la protection du HCR, a planché sur : « L’apport du HCR dans la protection des réfugiés et dans la réduction des cas d’apatrides en Afrique centrale ». Cependant, avant de livrer le contenu de son exposé, le Représentant du HCR a félicité l’UCC pour la compétence, la qualité, l’engagement et le sérieux de cinq étudiants de la Faculté de Droit qui ont représenté notre alma Mater aux derniers travaux du séminaire-atelier du HCR. Dans sa conférence,
l’Administrateur National du HCR a martelé sur le contexte de naissance de cet organisme, ses missions, son importance, ses activités et les solutions durables qu’il préconise. Dans un troisième temps, la conférence du Professeur Didier Yangonzela Liambomba de la Faculté de Droit de l’UCC a porté sur : « L’expérience française en matière de protection des réfugiés et des apatrides ». Le Professeur Yangonzela Liambomba a, avec brio, analysé et décrit les arcanes juridiques et les procédures de protection de l’Office française de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). Dans le troisième temps, les quatre étudiants sur cinq de la Faculté de Droit qui ont représenté l’UCC aux derniers travaux du séminaire-atelier du HCR (Béni Bobanga et Ronsard MAKONZO ; Ruth Mbombo et Concorde Bahindwa,) ont restitué respectivement, en groupe de deux, la quintessence de leurs travaux sous forme de deux conférences : « Regard sur les deux Conventions sur l’apatridie et sur la réduction des cas d’apatrides » ; « La nationalité congolaise face au risque d’apatridie ». Après ces deux restitutions, il s’en est suivi un débat riche et profond. Et ce, avant le mot de remerciements des étudiants par le Délégué Christian Cicéron Kambilo, un des cinq étudiants de Droit aux travaux du séminaire-atelier du HCR, qui a martelé sur la double signification que revêt cette conférence. Premièrement, elle s’inscrit dans la tradition qui veut que notre alma Mater, spécifiquement la Faculté de Droit soit le lieu par excellence du rayonnement des valeurs morales et spirituelles mais aussi et surtout du rayonnement de la science avec l’objectif de faire de l’étudiant une lumière (lumen) qui doit éclairer le monde. Deuxièmement, elle a permis aux étudiants d’apprendre les mécanismes de protection et de prévention des cas d’apatride dans le monde. Le mot de clôture et la prière finale du Doyen de la Faculté de Droit de l’UCC, le Professeur Abbé Bruno Lutumba Komba, ont permis au modérateur de mettre un point final à la conférence débat.
Stéphane Jean-Berchmans Yuma Kalema
Assistant à la Faculté de Sciences politiques UCC
Presse UCC
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