VERNISSAGE DES ACTES DU COLLOQUE ORGANISE PAR L’UCC ET L’UPC A L’OCCASION DES 60 ANS D’INDÉPENDANCE DE LA RDC

MOT DU RECTEUR DE l’UCC

Prof. Abbé Léonard SANTEDI, Recteur de l’UCC

Eminence Fridolin Cardinal AMBONGO,

Excellence Mgr le Nonce apostolique en RDC,

Excellence Mgr Marcel UTEMBI, Président de la CENCO et Grand Chancelier de l’UCC,

Révérend Dr BOKUNDOA, Représentant légal de l’ECC et Grand Chancelier de l’UPC,

Excellences Messeigneurs les Evêques,

Honorables Députés nationaux,

Honorables Sénateurs,

Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,

Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et membres des corps diplomatiques,

Mgr le Recteur de l’UPC,

Mesdames et Messieurs les Professeurs

Chers étudiantes et étudiants,

Distingués invités en vos titres et qualités respectifs

  1. C’est avec une joie immense et un réel bonheur que je vous accueille aujourd’hui en ce lieu pour vous  souhaiter, au nom de nos deux Universités confessionnelles (l’Université Catholique du Congo et l’Université Protestante au Congo), une cordiale et chaleureuse bienvenue à cette cérémonie du vernissage des Actes du colloque organisé à l’occasion des 60 ans d’indépendance de la République Démocratique du Congo. Oui, la rencontre de ce jour est riche en couleur et remplie de charge émotionnelle, car elle marque le couronnement de plusieurs et multiples efforts conjugués, non sans peine, par nos deux institutions depuis la préparation de ce colloque jusqu’à la parution des Actes que nous nous faisons l’honneur de vous présenter en ce jour.
  2. Au regard du chemin parcouru ensemble, des épreuves bravées et des prouesses réalisées dans une étroite collaboration, l’Université Catholique du Congo (UCC) et l’Université Protestante au Congo (UPC) sont entrain d’écrire de belles pages de leur histoire qui peuvent constituer un modèle de collaboration interuniversitaire et inspirer d’autres Institutions d’enseignement supérieur.  Qu’il est beau et merveilleux de voir deux institutions sœurs travailler en synergie, en syntonie, en symphonie et en toute sympathie  pour des projets utiles et bénéfiques à l’Eglise, à la Nation et à la société! D’où notre vœu de voir ce partenariat se renforcer et se matérialiser au fil des années à travers des initiatives communément prises et partagées.

Auguste Assemblée,

3. Le colloque dont nous vous présentons  aujourd’hui les Actes publiés aux éditions L’Harmattan, Paris international,  s’est tenu en décembre 2020. L‘occasion fut la célébration des 60 ans de l’indépendance de notre pays. ce jubilé de diamant était pour nous  un « kairos », une occasion propice, un moment favorable pour évaluer la marche de la nation, dégager des nouvelles orientations et des engagements fermes en vue  de regarder résolument vers l’avenir. Mais on ne regarde pas l’avenir comme on regarde passer les véhicules. L’avenir on le prépare, on le construit sinon on le subit.

4. Devant cette tâche de construction de l’avenir, les forces intellectuelles en général, les Universités en particuliers ont une responsabilité historique. Elles sont appelées à partir de leurs recherches fines et fignolées, de leurs analyses pointues et pointillées, à mettre en lumière les acquis de ces soixante ans d’indépendance, à relever les dérapages qui ont émaillé notre parcours, et à crayonner de nouvelles perspectives pour le développement intégral et la renaissance du pays. L’Université en effet est appelée à contribuer efficacement au développement intégral de la société. Par-delà son rôle classique de vivier du savoir et de la formation, l’Université est davantage ce germoir de la pensée, ce  haut lieu où s’élaborent les principes et les stratégies de développement. L’Université peut aider à former un arsenal d’outils intellectuels, éthiques et spirituels pour maîtriser la société, l’organiser et y vivre en harmonie car, la  science, le savoir n’accepte pas la fatalité ni la futilité mais s’efforce de construire librement l’avenir. Envisagée à cette lumière, la science est un moyen d’empêcher le fatalisme de l’avenir. Celui-ci n’est plus un destin à subir, mais un projet à réaliser, une tâche à accomplir, un défi à relever. La question central était donc: Comment l’université congolaise pourra-t-elle devenir un outil efficace au service de la Renaissance de la RDC ? Quel Congo léguer à la postérité? Quelle postérité léguer au Congo.

5. C’est pour répondre à cette  exigence que l’Université Catholique du Congo (UCC) et l’Université Protestante au Congo (UPC) ont  organisé ce  colloque sur le thème capital à plus d’un titre : « Développement et Renaissance de la RD Congo : Perspectives politiques, économiques et socio-culturelles ».Si tant est vrai que les richesses que regorgent ces Actes demeurent innombrables au regard de leurs pertinentes orientations sur le développement et la renaissance de notre pays, il n’en demeure pas moins vrai que le contenu scientifique de ces trois volumes repose essentiellement sur le regard nouveau et  novateur, rationnel et réaliste que nous sommes appelés à poser sur notre cher et beau pays en vue de son véritable éveil.

6. Il faut l’avouer cet ouvrage en trois volumes avec un total de 665 pages, est un précieux document que l’UCC et l’UPC offrent  à nos Gouvernants et à toute l’intelligentsia congolaise. Si nous étions au  Moyen-âge, on parlerait d’une somme à l’instar de la Somme théologique de Saint thomas d’Aquin. Dans les Temps modernes on aurait parlé d’une Encyclopédie. Aujourd’hui avec les sciences computationnelles on parlerait d’une Banque de données ou dans le pays de « Minning » on peut parler d’une mine d’or.  En fait, de la multidisciplinarité des conférenciers à la convergence des points de vue des divers intervenants, le contenu de ces trois volumes nous interpelle pour un éveil effectif et actif plus qu’il ne nous berce dans notre actuelle passivité.

Auguste Assemblée

7. C’est donc ici le lieu pour nous de rendre des hommages mérités à tous ceux qui ont contribué à la rédaction de ces Actes. La pointe de vos recherches fines et fignolées, la pertinence de vos analyses aigues et aiguisées, la densité  de vos articles donnent à ces Actes la saveur inégalable d’un met délicieux, exquis concocté par des mains des experts. Que tous les auteurs des articles publiés dans ce beau volume reçoivent ici nos vifs remerciements, nos sincères félicitations et nos hommages les plus déférents. Notre vœu le plus ardent est que cet ouvrage si riche et enrichissant soit largement diffusé, qu’il soit grandement lu, abondamment exploité et qu’il connaisse un large écho dans toutes les couches de notre société en vue d’amener tous les congolais, chacun autant qu’il le peut, à travailler effectivement pour le développement et la renaissance de notre cher pays que nous voulons tous reluisant de santé économique, scintillant sur le plan social et culturel et flamboyant de politique réellement engagés dans le service du bien commun et la promotion d’un développement optimal qui ferait de notre nation, un pays excellent comme l’avait rêvé Patrice Emery Lumumba : « Nous allons faire du Congo le centre de rayonnement de l’Afrique tout entière […], nous allons veiller à ce que les terres de notre patrie profitent véritablement à ses enfants […]. J’invite tous les citoyens congolais, hommes, femmes et enfants, à se mettre résolument au travail en vue de créer une économie nationale prospère qui consacrera notre indépendance économique[1]. » 

8. Pour terminer, qu’il me soit permis à présent d’exprimer ma gratitude tous ceux et toutes celles qui ont apporté leur contribution à la confection de ces beaux volumes.  Je remercie Son Excellence Monsieur Le Président de la République qui avait volontiers accepté que le colloque soit organisé sous son haut Patronage et avait assuré une contribution substantielle. Je remercie les Chanceliers de nos deux Universités, Son Excellence Mgr Marcel UTEMBI et Monseigneur André BOKUNDOA, non seulement pour leur présence qui nous honore mais aussi et surtout pour les orientations décisives et toute la sollicitude qu’ils assurent à nos Institutions pour son fonctionnement. J’exprime ma reconnaissance au Comité scientifique qui a assuré la lecture et le toilettage des textes. Je cite en particuliers celui qui a coordonné ce travail et qui s’est distingué par sa méticulosité et son intrépidité, il s’est  réellement dépensé sans compter pour assurer l’édition et le rapatriement d’une partie des ouvrages, le Professeur Kodjo NDUKUMA. Il mérite nos ovations.  Je remercie les organisateurs de cette cérémonie. Je dis un vibrant merci à mon Collègue le Professeur  Daniel NGOY BOLIYA, recteur de l’UCC pour son leadership clairvoyant et avec lui je remercie toute la communauté universitaire de l’UPC. Je dis également mon remerciement aux Membres du Comité de Direction, aux collègues  et à toute la communauté universitaire de l’UCC. Merci à tous les intervenants de ce jour, Protocole, Chorale, Journalistes qui n’ont ménagé aucun effort pour rendre effective et grandiose cette cérémonie.

9. Il ne me reste plus qu’à souhaiter à vous tous, auguste assemblée, une active, chaleureuse et fructueuse participation à cette fête de l’esprit.

Je vous remercie.

Fait à Kinshasa, le 23 janvier 2023

Le Recteur

Prof. Abbé Léonard SANTEDI

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