JOURNEE DES ENTREPRISES FACULTE ECONOMIE ET DEVELOPPEMENT

dsc_0199Dans le cadre des journées des entreprises, la faculté d’Economie et développement (FED) a organisé une conférence sous le thème « le financement des petites et moyennes entreprises en RDC », du 29 au 30 mars 2019 à l’UCC-Limete, réunissant diverses personnalités issues du monde académique, scientifique, et professionnel.

D’entrée de jeux, des allocutions protocolaires ont marqué l’ouverture de cette conférence, notamment le mot de bienvenue présenté par le Prof. Donatien KABANGA, Doyen de la FED, le mot d’ouverture du recteur par le Secrétaire général Académique, le Prof. ONAOTSHO, de la première conférence par Monsieur KABANGU, Vice-Président national de la COPEMECO, de la deuxième conférence par Monsieur Désiré MUMBATA, la troisième conférence par Monsieur KUTELEMA, la quatrième conférence par Madame Marie NZILABA, et la cinquième conférence par Madame Léontine KITAMBALA.

Le doyen de la faculté d’économie et développement, le Prof KABANGA, a commencé par souhaiter la bienvenue à tous les participants qui ont rehaussé de leur présence pour réfléchir ensemble sur le thème cité ci-haut.

Implantée au cœur de la société, l’UCC traite les divers phénomènes de la société Congolaise. Dans cette optique, parmi les objectifs de l’éducation assignés par l’épiscopat congolais à la FED, il y a entre autre la formation des économistes de type nouveau, des économistes qui ne théorisent pas uniquement à partir des principes et des lois de l’économie des marchés et qui comprennent le premier objectif de notre pays qui est de promouvoir la croissance et le développement dans l’évolution actuelle qui requiert la combinaison des stratégies et de recourt à la théorisation et à la modernisation fondé à la fois sur les faits et sur les valeurs éthiques.

De ce point de vue, les diplômés en économie et développement  n’ont pas vocation d’être les quémandeurs d’emplois mais plutôt des experts au développement, capable de concevoir son propre projet de développement, initier sa propre entreprise, de la contrôler, de l’organiser, de la diriger de manière à rendre prospère et de contribuer à la création d’emplois dans un pays où le chômage et la pauvreté se discutent le monopole.

Dans la perspective de la concrétisation de ces objectifs, la FED organise chaque année des stages professionnels, des journées des entreprises en faveur des étudiants. Le souci majeur c’est de leur offrir la possibilité de côtoyer les hommes de terrains, de s’imprégner les réalités du monde des affaires afin de les préparer à affronter la dure réalité du chômage, de la pauvreté et de la misère à laquelle la majorité de la population congolaise est plongée il y a des décennies.

Le doyen de la FED a rappelé en effet, le rôle important que jouent les PME au développement, notamment dans les activités telles que l’agriculture pour le commerce alimentaire, dans le secteur artisanal pour une entreprise manufacturière, etc.

Bien encadré, les PME peuvent contribuer au développement du secteur tertiaire et même elles peuvent concourir atrocement au progrès national.

Sur le plan national, les PME favorisent une répartition de richesse entre les différentes couches de la population par l’accès de celles-ci au repris du travail. Si elle est bien soutenue elle peut être un pourvoyeur d’emplois.

Rappelons que Cette journée offre à nos étudiants la possibilité d’apprendre des hommes de terrains sur un thème pertinent d’une activité brulante grâce à l’expertise des intervenants.

En outre, le mot d’ouverture a été fait par le Prof ONAOTSHO Secrétaire général Académique au nom du Recteur empêché.

Il a tenu à rappeler que ces journées des entreprises sont le lieu de nouer un partenariat fructueux entre Université et sociétés, entre la faculté d’économie et le monde des entreprises, afin de consolider une relation pour le bien de notre société. En effet, le partenariat Université-entreprises réfléchi de façon d’illustrer la condition sociale de l’Université.

La première conférence tenu par Monsieur KABANGU, Vice-Président national de la COPEMECO, sous le thème «  le financement d’une PME du secteur de l’immobilier ». Dans son intervention Il a relevé les difficultés de financement des PME. Nous avons retenu que les PME ont des difficultés d’accéder aux crédits et c’est pour le crédit immobilier, les frais bancaires sont trop importants, et  il note aussi la discrimination d’opportunités à l’accès aux crédits par rapport  aux nationaux, une discrimination négative c’est-à-dire en défaveur de l’Anselmo.

La deuxième conférence a été animée par Monsieur Désiré MUMBATA, entrepreneur et consultant en entreprise, expert en logistique et en transport et dans la restructuration des petites entreprises. Il nous a, à son tour, entretenu sur le sujet «  l’expertise et l’expérience comme palliatifs au manque des ressources pour bâtir son projet d’entreprise ».

Il donne quelques solutions basées sur la crédibilité dans notre expertise, la crédibilité dans notre expérience qui lui a permis de se construire et de se bâtir un patrimoine social en termes de réseautage qui lui a apporté le capital dont il avait besoin. Donc s’il n’avait pas été crédible au début, il n’allait pas avoir le financement.

Notre troisième intervenant Marie NZILABA est Assistante à l’Institut Supérieur des statistiques et opératrice économique dans le secteur immobilier. Elle aussi membre de COPEMECO. Son intervention avait porté sur « le financement d’une PME, cas de Build and Design Services».

En ce qui concerne le financement d’une PME, elle nous montre les difficultés au démarrage de ses activités qui étaient un casse-tête puisque les Banques n’acceptent pas de prendre les risques de donner du crédit à une entreprise qui n’a pas encore fait ses preuves et même pour une entreprise existante, elles sont très regardantes. Elles demandent de mettre en gage quelque chose de valeur et comme les PME ont souvent besoin de petits prêt au démarrage, c’est difficile pour un entrepreneur de mettre en gage quelque chose de grande valeur du cout, les financements deviennent difficiles.

Quant à Madame Marie, elle nous signale que La route vers le succès passe par des embuches. ça prend du temps à une PME d’avoir un crédit à la Banque. L’importance c’est d’avoir une vision et une motivation  pour obtenir ce que l’on veut. Elle encourage les jeunes entrepreneurs à mettre du sérieux et persévérer dans ce qu’ils font, donner le meilleur d’eux-mêmes et de ne jamais abandonner.

Madame Léontine KITAMBALA vient nous entretenir sur le thème du financement d’une PME, cas de son entreprise Kita Business. Elle est présidente nationale des femmes entrepreneurs de la COPEMECO, elle est juge au tribunal du travail de Kinshasa-Matete.

Elle insiste sur le fait d’être vigoureux et professionnel en gestion d’entreprise.  Et pour pallier aux difficultés de financement, elle nous a donné le cas des cantines (LIKELEMBA).

Face à la difficulté de financement nous avons le financement classique, le capital social en terme de conjoint, en terme de cantines, en terme d’anciens pillons qui peuvent être des palliatifs face à la difficulté d’accéder au crédit.

PATRICIA MUSSAMBA

Chargée de Communication

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